l'issue d'une finale pleine d'intensité, l'Italie a remporté la Coupe du Monde en battant la France à la faveur d'une cruelle séance de tirs aux buts.
La finale de la Coupe du Monde 2006 a débuté sur des chapeaux de roue, c'est le moins que l'on puisse dire. Les deux équipes se montraient directement très offensives. Il en résultait une incursion de Malouda dans les seize mètres italiens, Gianluca Zambrotta effleurait le joueur français, Monsieur Elizondo n'hésitait pas une seconde pour siffler un penalty. L'incontournable Zinédine Zidane le convertissait de fabuleuse manière grâce à une "Panenka" qui frappait la transversale avant de franchir la ligne du but de Gianluigi Buffon.
Quelque peu assomés par le but d'ouverture, les Italiens allaient parfaitement réagir et monter rapidement en puissance au fur et à mesure des minutes. A la 18ème minute de jeu, Marco Materazzi remettait les deux équipes à égalité d'une tête qui fusillait Barthez.
La Squadra Azzura a ensuite continué de dominer les débats, surtout en occasions nettes. A signaler notamment une tête de Toni qui heurtait la transversale du but français. Les deux équipes rejoignaient donc les vestiaires sur le score de 1-1.
En début de seconde période, la France mettait la pression sur les Italiens, qui devaient s'employer en défense pour contenir les assauts répétés des Bleus, tout en ne parvenant pas à quitter leur moitié de terrain et combiner pour créer le danger. Buffon restait attentif sur une frappe cadrée d'Henry, de l'autre côté, Toni déflorait les filets mais le but était annulé pour une position de hors-jeu.
Les hommes de Raymond Domenech semblaient vouloir en finir avant les prolongations mais rien n'en fût. Au terme des nonante minutes règlementaires, les deux équipes étaient toujours à égalité.
ZIDANE VOIT ROUGE
Dans les prolongations, les Français poursuivaient sur leur lancée en faisant le siège du camp italien, sans toutefois trouver la faille. La fatigue physique commençait sérieusement à se faire sentir pour les deux adversaires de cette finale. C'est alors qu'un fait de match bien désolant allait se produire impliquant le véritable dieu vivant qu'est Zidane. Le capitaine français assénnait en effet un violent coup de tête au plexus de Materazzi. Après plusieurs tergiversations, l'arbitre excluait logiquement le joueur pour ce triste geste qui faisait prématurément rejoindre Zizou dans les vestiaires.
Dès lors, les esprits s'échauffaient de plus en plus de chaque côté avec une situation de jeu nerveuse et fort tendue. Le marquoir n'évoluait plus, il fallait donc procéder à la séance des tirs au but pour départager la France et l'Italie.
TREZEGUET HEURTE LA TRANSVERSALE
A ce petit jeu très cruel, Pirlo, Wiltord, Materazzi ne se loupaient pas, mais Trezeguet heurtait la transversale du but. Les Italiens prennaient une réelle option ensuite grâce à De Rossi. La pression était énorme sur le jeune Abidal. Ce dernier convertissait son tir avant que Del Piero n'en fasse de même. Sagnol gardait encore les Bleus en course, mais ensuite, Grosso trompait Barthez avec sang-froid pour offrir la Coupe du Monde à l'Italie.